Nature du Gard
Projet de partage et de diffusion des connaissances naturalistes dans le département
du Gard. Initié et animé par l'association Gard Nature.
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Edito
Bonjour à toutes et à tous,
La fin de printemps est toujours très chargée pour les naturalistes : il faut aller partout en même temps ! S'ensuivent de longues séances de détermination, la saisie des observations et la rédaction des rapports... Voilà la principale explication à ce retard de courrier...
Que s'est-il passé pendant cette période ?
Bien que le confinement ait beaucoup perturbé nos calendriers, les autres êtres vivants ont poursuivi, quant à eux, leurs cycles de vie comme si de rien n'était... Et Françoise Lienhard a ainsi découvert, à Gajan le papillon Aglaope infausta. Cette 7ème mention Gardoise dans l'Observatoire, bien éloignée du plateau de Lussan où sont situées toutes les autres observations, nous rappelle une fois encore notre ignorance de certaines facettes de la biodiversité, dès lors que les mœurs des espèces ne sont pas en phase avec notre phase d'activité diurne... Nul doute que nous trouvions à l'avenir d'autres localités pour cette espèce très discrète...
La protection la biodiversité est-elle une ambition partagée, en France ? La question est posée par le constat de débroussaillages importants réalisés sous les lignes EDF, au milieu du printemps, en pleine période de reproduction d'une majorité des espèces, en particulier des oiseaux... Un courrier a été envoyé par l'association Saint-Hilaire Durable aux instances ad hoc.
Jean-Laurent Hentz |
Actualités
Et bien... que vous dire... il fait chaud !
Piscine :
Alors, c'est dans la piscine que l'on peut exercer notre passion : on y trouve en abondance des blattes, des embioptères, des punaises, des abeilles sauvages (Lasioglossum, Seladonia, Coelioxys...), des mutillidae, des criquets et sauterelles, et parfois même une Musaraigne ! Une étude un peu conséquente sur l'impact des piscines, en terme de mortalité directe sur les insectes, serait instructive (bien que démoralisante...).
Cadavres...
Puisque nous y sommes, vous avez peut-être vu passer, dans la galerie, quelques photos représentant des abeilles en collection... Ce n'est pas l'habitude sur l'Observatoire où nous préférons partager des clichés in natura. Ce travail sur cadavres est cependant important : il nous permet d'avancer sur la compréhension des critères d'identification des abeilles sauvages (qui peut concerner par exemple la forme des poils sous le 4ème segment ventral...), de participer à la connaissance des espèces présentes dans le département (elles sont nombreuses !) et de travailler, déjà, sur des outils d'aide à la détermination visuelle, en nous basant sur des spécimens dûment identifiés. C'est en chantier : nous vous inviterons à découvrir tout cela dans le courant de l'hiver... |
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