Nature du Gard
Projet de partage et de diffusion des connaissances naturalistes dans le département
du Gard. Initié et animé par l'association Gard Nature.
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Edito
Bonjour à toutes et à tous,
On ne parle - presque - plus de l'Ukraine, les incendies sont contenus, et une chercheuse de l'INRAE disait ce matin (23 juillet) sur France Culture combien les Agriculteurs prenaient en considération la contrainte de la sécheresse dans leur consommation d'eau... Tout va bien, donc.
Dans la foulée, un passage rapide sur OpenObs, le Portail français d'accès
aux données d'observation sur les espèces de l'INPN, réhausse ma joie d'un cran : enfin des observations du SINP Occitanie sont arrivées à l'INPN ! 12 ans d'attente ! Je file mettre au frais une bouteille de Champomy.
De retour, je consulte une observation du 23/06/2014 arrivée à Paris le... 28/02/2022... Certainement grâce aux efforts des services publics sur le déploiement de la fibre !
Par acquis de conscience (en me demandant si, finalement, un Champagne ne serait pas plus à propos), je vais lire l'information (celle-ci) plus précisément...
Et là ZutDeZut-sviiisss (bruit du fracas de la joie qui touche le sol)...
L'observation est positionnée dans une maille de 10 km carrés, alors que la donnée originale (ici) est très précise... Le cadre d'acquisition (le projet d'Atlas des papillons de jour et libellules de Languedoc-Roussillon) n'est pas cité... Aucune mention de l'association Gard Nature, payée avec de l'argent public pour réaliser cette prospection ! J'ai juste eu de la chance que Philippe et moi soyons nommés comme observateurs...
Finalement, fataliste, je vais m'ouvrir une canette de Coca, histoire d'attendre sereinement les douze prochaines années avant de voir que les données naturalistes pourront circuler librement... et respectueusement... dans le cadre de la politique publique de l'Etat...
Jean-Laurent Hentz |
Actualités
Il fait chaud, et il va falloir s'y habituer, visiblement. Mais surtout, il ne pleut pas. Très sérieusement, il faut s'attendre à ce que cette sécheresse d'une part de reproduise au fil des ans, d'autre part qu'elle ait un impact sur les habitats naturels, et, de ce fait, nos paysages, nos plantes et nos animaux. Comment nous, les humains, allons combiner avec nos attentes individuelles (boire, se laver, faire un plouf dans la piscine et nettoyer sa voiture), collectives (je mets ici à nouveau boire, mais aussi toute la filière de production de nourriture) et écologiques ? Ce dernier terme s'invite partout, dans les débats, les médias : on s'émeut même de la sécheresse sur Chérie FM ! Mais entre les idées, les discours et les actes, et surtout l'efficacité de ces actions collectives et individuelles, il y a un très grand pas, qui sera dur, vraiment dur, à franchir. Et pourtant on voit mal comment faire autrement. Disons que ce billet d'actualité est futuriste en espérant que ce futur soit d'actualité... |
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