Nature du Gard
Projet de partage et de diffusion des connaissances naturalistes dans le département
du Gard. Initié par Gard Nature, cet observatoire du patrimoine naturel est piloté par un réseau de naturalistes, de gestionnaires
et d'acteurs du territoire.
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Edito
Bonjour,
La pluie de l'entre-deux tours des élections cantonales de 2015 résume bien l'ambiance : morose... Sauf la bonne nouvelle du mois : la construction à Montpellier de la Maison régionale de la chasse et de la pêche, pour 1,75 millions d'euros.
Ainsi, disais-je, le temps est humide. Suffisamment en tout cas pour que mes neurones effilochés invitent à deux décisions importantes, l'une discutée au sein du Comité de pilotage, la seconde tout à fait arbitraire et unilatérale.
Pour voir les données, il faut montrer patte blanche :
Après un essai de libre accès aux données de l'Observatoire, moyennant une simple description de l'usage de ces informations, et face au retour absolument nul des structures privées qui ont bénéficié de ces informations, nous modifions les règles du jeu. Dorénavant toute personne ou structure désireuse d'avoir accès à des informations naturalistes devra en faire la demande par écrit, proposer une convention de mise à disposition de ses propres données, avant de mettre en branle la recherche dans la base. Voyez plus bas le texte proposé pour présenter correctement cette disposition.
Blocage des échanges avec l'Atlas régional des papillons de jour et libellules :
Un malaise couvait depuis plusieurs mois (je n'ose pas dire depuis le début de l'aventure) ; il a atteint un point d'orgue aujourd'hui, avec le blocage technique des exports vers l'Atlas régional.
Bref rappel : depuis 2010 nous discutons de ce projet. Nous (Gard Nature en tant qu'animateur de l'Observatoire) avons rejoint les collègues pour contribuer à l'Atlas régional, comme il nous semble que cela correspond pleinement aux objectifs de l'Observatoire : collecte et diffusion d'information naturaliste pour une meilleure prise en compte des enjeux naturalistes dans les choix de société. Avec Mathieu Bossaert, informaticien au CEN-LR, nous avons mis en place un échange automatisé des données entre la base de l'Observatoire et celle de l'Atlas. Chacun de nous pouvait ainsi récupérer, en un clic, les données du projet partenaire, avec une mise en forme permettant l'intégration des observations dans les interfaces (fiches espèces et cartes). Ainsi, sur les 112 000 observations collectées pour l'Atlas, 27 000 sont issues de l'Observatoire : soient 24 % des données de la région.
Depuis fin février, nous ne pouvons plus importer les observations de l'Atlas. Problème technique banal lorsque nous faisons évoluer nos outils informatiques, qui aurait pu se résoudre facilement. Mais...
Mais s'ajoute un autre souci, bien plus grave à mon sens : depuis le lancement de l'Atlas, j'ai régulièrement demandé que les données des partenaires soient partagées dans le cadre du projet commun, comme nous l'avons fait pour les données de l'Observatoire. Au mois de décembre, lorsque le CEN-LR a proposé un bilan des actions de 2014, j'ai insisté à nouveau sur la nécessité de ce partage, de la part de l'ensemble des structures associées. Le 5 mars dernier, lors de la réunion du Comité Scientifique et Technique de l'Atlas, à Montpellier, force a été de constater que les données de l'OPIE-LR (l'un des trois animateurs de l'Atlas) n'apparaissaient pas dans l'Atlas régional. Ce devait être rétabli dans les jours suivants. Et le 25 mars, sans mystère aucun, rien n'a changé.
Dans le même temps, l'OPIE-LR a enregistré l'ensemble des données mises en commun (au sein de l'Atlas) dans sa propre base de données. Ces informations sont ainsi diffusées par l'OPIE-LR auprès des bureaux d'études et autres structures demandeuses, alors qu'aucune décision en ce sens n'a été discutée au sein du CST de l'Atlas.
Alors, de deux choses l'une : ou bien l'on se réjouit de voir que nos observations voyagent bel et bien dans le monde et sont prises en considération dans des projets d'aménagement (rejoignant la philosophie de l'Observatoire)... Ou bien l'on se pose des questions sur cette réticence manifeste d'une structure régionale à diffuser ses données, alors qu'elle est animatrice du projet...
Pour ma part, considérant qu'il n'est pas acceptable qu'en 4 années de fonctionnement l'un des animateurs du projet d'Atlas n'ait pas encore partagé ses données en montrant l'exemple, considérant que nous ne pouvons plus depuis février récupérer les nouvelles observations collectées dans le cadre de l'Atlas régional, considérant par conséquent que les participants à l'Observatoire du Patrimoine Naturel du Gard ne sont pas respectés, j'ai bloqué tout export des données jusqu'à ce que la situation soit tirée au clair.
Croyez bien que je n'ai pas pris cette décision de gaieté de cœur, car c'est bien contraire à l'énergie que nous déployons depuis 9 années en faveur de la libre circulation des données.
Celles-ci restent disponibles pour l'Atlas régional, dans le cadre d'une convention comme pour tous les bureaux d'étude.
Jean-Laurent Hentz
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Actualités
Modalité de consultation des données.
L'Observatoire du Patrimoine Naturel du Gard est un outil à la disposition de tous, favorisant la collecte (via les modules de saisie) et la diffusion des observations naturalistes. Cette base de données ne fonctionne que par la bonne volonté des utilisateurs. Après avoir laissé pendant deux années un accès totalement libre à la base de données, nous modifions les règles d'accessibilité (voyez le bilan d'activité 2014 à la rubrique publications pour trouver les arguments en faveur de ce changement).
Préalable : chacun peut demander à avoir accès aux données. Une demande est faite par mail auprès de l'animateur de l'Observatoire.
1 - Demande professionnelle :
Dans un contexte d'étude réglementaire (études d'impacts, études d'incidences Natura 2000, diagnostics naturalistes…), une convention est présentée par le demandeur faisant état du projet et affirmant la mise à diposition en retour des données collectées sur le terrain dans le cadre de sa mission. Cette demande est impérative : aucune diffusion ne sera accordée par la suite en cas de manquement à cet engagement. Il est rétro-actif, si bien qu'il s'applique à l'ensemble des structures ayant sollicité l'Observatoire depuis sa création. La zone d'étude est envoyée par mail et un export est renvoyé au demandeur, sous forme de tableau Excel ou de couche SIG (.shp). Toutes les données sont affichées, avec l'appréciation validée / pas encore validée. Les coordonnées des espèces fragiles (Aigle royal, Aigle de Bonelli, Vautour percnoptère, Apollon sur les communes de reproduction) sont cachées (sauf demande argumentée par le demandeur et accès validé par le Comité de Pilotage de l'Observatoire).
2 - Demande personnelle :
Un argumentaire succinct est demandé. L'accès étant autorisé, le demandeur (comme c'est le cas actuellement) renseigne un formulaire ayant pour objet d'informer l'ensemble des utilisateurs du site de cette demande. Nous apprécierons particulièrement le retour de la part de ces demandeurs individuels (ou collectifs).
3 - Pour tous :
Une fois les échanges attestés comme étant réguliers, l'accès est autorisé dans la durée, pour les demandeurs personnels comme pour les demandeurs professionnels.
L'ensemble des sollicitations (personnelles et professionnelles) est affiché à la rubrique… sollicitations. |
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Quelques chiffres
Le 25 mars 2015
761 observateurs
218137 observations
12081 photographies
510 sollicitations
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Sur vos agendas !
Dimanche 29 mars : prospection naturaliste aux Plans
Rdv 10h avec le pique-nique devant la mairie (lieux dit Le Raboutié, face au cimetière). Renseignements auprès de Laurent au 06 52 97 27 33. |
Observations en image
 Un joli longicorne Clytus arietis sorti d'une bûche, le 04/01/2015 à Saint-Hilaire-de-Brethmas, par André Sala.
 Les bourdons orangés Bombus pascuorum ont commencé à visiter les fleurs du printemps, le 08/03/2015 à Bouillargues, par Danièle Tixier-Inrep.
 L'un des nombreux vols de Grues cendrées Grus grus qui ont survolé notre département ces dernières semaines, le 03/03/2015 à Blandas, par Christophe Bernier.
 Lumineuse Mésange à moustaches Panurus biarmicus dans les roselières de Vauvert, le 20/03/2015, par Olivier Douard.
 Photo didactique de Scolopendre Asplenium scolopendrium, le 21/03/2015 à Sauve, par Philippe Baldi.
 Avec la pluie vient le temps des crapauds : Bufo calamita, le 18/03/2015 à Aigaliers, surpris par Pierre Nisole.
 Françoise Vaselli poursuit sa recherche des papillons de nuit avec cette belle géomètre Chesias rufata, le 12/03/2015 à Saint-Julien-de-Peyrolas.
 Le grand Dectique à front blanc Decticus albifrons, le 05/10/2013 à Remoulins, par Stéphane Pennacchiotti.
Mars et avril, c'est aussi le temps des orchidées et de la difficulté de les nommer...
 L'Ophrys de mars, que l'on enregistrera sous le nom Ophrys exaltata subsp. marzuola, deviendra selon le référentiel du Muséum, Ophrys occidentalis. Le 21/03/2008 à Jonquières-Saint-Vincent, par Jean-Laurent Hentz.
 L'Ophrys splendide, que l'on enregistrera sous le nom Ophrys splendida, deviendra selon le référentiel du Muséum, Ophrys arachnitiformis. Le 15/04/2011 à Jonquières-Saint-Vincent, par Jean-Laurent Hentz.
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